Pour chaque jour, vous calculer :
- La moyenne des températures minimale et maximale. Ces températures sont disponibles sur les sites des stations météo à proximité de votre maison.
- La différence entre cette température moyenne et la température de référence, 17°C par exemple. Cet écart est proportionnel à l’effort de chauffage qu’il vous faudra consentir afin de garder une température constante de confort dans votre maison.
En fin de saison de chauffe, vous additionnez tous ces écarts. Cette accumulation de degrés représente l’effort énergétique de chauffage pour l’année entière.
Dans l’hémisphère nord, la période de chauffe est de 232 jours, allant du 1er octobre au 20 mai, et la période de climatisation du 20 mai au 1er octobre.
Le graphe ci-dessous représente un exemple d’évolution de la moyenne des températures extérieures du 1er octobre au 20 mai en haut et l’écart avec la température intérieure en bas. Cette dernière est prise à 17°C, cela peut vous sembler un peu juste pour une température intérieure, mais elle est en fait inférieure de 3°C par rapport à la température réelle, le complément étant apporté par les apports solaires et l’activité humaine dans la maison. Encore une fois, ce DJU donne une indication de l’effort de chauffe, ce n’est pas une donnée scientifique.
Note : lorsque les températures moyennes extérieures sont supérieures à la température de référence, le nombre de degrés pour le jour considéré est nul, il est considéré que le chauffage n’est pas nécessaire.
C’est le cas dans cet exemple, début octobre (couleur verte à gauche sur le graphe du haut, valeur nulle correspondante sur le graphe du bas.
Le DJU d’une année « chaude » est ainsi plus faible que celui d’une année « froide ».
Si l’on veut s’y retrouver et savoir si nous avons une année froide ou chaude, et de savoir s’il est normal d’avoir chauffer plus ou moins, il est intéressant de faire parler les statistiques et d’établir une moyenne des DJU sur une longue période.
Le site SOeS de Météo France a répertorié les DJU et a produit cette référence pour chaque station météorologique départementale du territoire français, de 1999 à 2008. Voici le résultat :
Comme vous le voyez, le DJU varie du simple au triple selon la région, et conséquemment, la facture de chauffage varie du simple au triple pour une maison identique.
Ceci étant dit, cette méthode a quelques lacunes. En effet la température de confort est relative, variable d’une famille à l’autre, les conditions d’ensoleillement variables aussi selon la géographie du site, de l’architecture de votre maison, les températures extérieures ne sont pas nécessairement celle du site météo de votre région, cet indicateur ne sera pas forcement à prendre pour argent comptant.
Il reste néanmoins que cet indicateur DJ permet d’avoir une idée de l’effort énergétique que l’on peut s’attendre à consentir dans telle ou telle région, et qu’il peut toujours être pondéré selon vos conditions climatiques locales. Il permettra ainsi de suivre d’année en année la rigueur ou la douceur relative d’une saison de chauffe, et de comprendre les évolutions de vos factures énergétiques.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire